Ombrage et gestion des eaux pluviales des aires de stationnement construites ou rénovées
Vérifié le 16 décembre 2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
À l'occasion de leur construction ou de rénovations lourdes, les parcs de stationnement extérieurs de plus de 500 m² doivent intégrer sur au moins 50 % de leur surface : d'une part, des revêtements de surface, des aménagements hydrauliques ou des dispositifs végétalisés favorisant la perméabilité et l'infiltration des eaux pluviales ou leur évaporation ; d'autre part des dispositifs végétalisés (arbres) ou des ombrières: titleContent. Des exceptions existent. Nous vous présentons la réglementation.
Une obligation d'installation de procédés de production d'énergies renouvelables ou de systèmes de végétalisation peut également s'appliquer aux toitures de certains bâtiments.
Caractéristiques des aires concernées
Certaines aires de stationnement doivent intégrer sur au moins la moitié de leur surface des dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales.
Il s'agit des aires de stationnement extérieures de plus de 500 m² répondant à une des conditions suivantes :
- Nouvellement construites et ouvertes au public
- Associées aux bâtiments ou parties de bâtiments auxquels s'applique l'obligation de production d'énergies renouvelables ou de végétalisation de toiture lorsqu'il est procédé à des rénovations lourdes sur ces aires. On considère les rénovations comme lourdes lorsque, sur une période de 15 ans, la totalité du revêtement de surface au sol est remplacé sur au moins la moitié de la superficie du parc de stationnement.
Ces obligations s'appliquent aux aires de stationnement faisant l'objet de :
- Demandes d'autorisations d'urbanisme: titleContent
- La conclusion ou du renouvellement d'un contrat de concession de service public, d'une prestation de services ou d'un bail commercial, portant sur la gestion de ces parcs intervenant
À noter
Les aires de stationnement intégrées à un bâtiment (parcs de stationnement couverts, par exemple dans un immeuble ou en sous-sol) ne sont pas concernées par cette obligation.
Calcul de la surface de l'aire de stationnement
Le mode de calcul diffère entre l'obligation d'intégration de dispositifs de gestion des eaux pluviales et celle concernant les dispositifs d'ombrage.
Dispositifs de gestion des eaux pluviales
Pour l'appréciation du respect de l'obligation d'intégrer des dispositifs de gestion des eaux pluviales, la superficie d'une aire de stationnement doit inclure :
- Les emplacements destinés au stationnement des véhicules et de leurs remorques, situés en dehors de la voie publique, au sein d'un périmètre compris entre la ou les entrées et la ou les sorties du parc
- Les voies et les cheminements de circulation, les aménagements et les zones de péage permettant l'accès à ces emplacements, au sein d'un périmètre compris entre la ou les entrées et la ou les sorties du parc
- Les espaces prévus pour l'intégration des revêtements de surface, d'aménagements hydrauliques ou de dispositifs végétalisés favorisant la perméabilité et l'infiltration des eaux pluviales ou leur évaporation, inclus dans le périmètre du parc
Les espaces suivants ne doivent pas être pris en considération dans le calcul de la superficie de l'aire :
- Espaces verts qui ne sont pas liés à l'obligation d'intégration de dispositifs d'ombrage, de végétalisation et de gestion des eaux pluviales
- Espaces de repos
- Zones de stockage
- Espaces logistiques, de manutention et de déchargement
Dispositifs d'ombrage
Pour l'appréciation du respect de l'obligation d'intégrer des dispositifs d'ombrage, la superficie d'une aire de stationnement inclus :
- Les emplacements destinés au stationnement des véhicules et de leurs remorques, situés en dehors de la voie publique, au sein d'un périmètre compris entre la ou les entrées et la ou les sorties du parc
- Les voies et les cheminements de circulation, les aménagements et les zones de péage permettant l'accès à ces emplacements, au sein d'un périmètre compris entre la ou les entrées et la ou les sorties du parc
Les espaces suivants ne doivent pas être pris en considération dans le calcul de la superficie de l'aire :
- Espaces verts
- Espaces de repos
- Zones de stockage
- Espaces logistiques, de manutention et de déchargement
Cadre général des exceptions
Les obligations d'installation de dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales ne s'appliquent pas à certains parcs de stationnement. Il s'agit de ceux :
- Soit qui ne permettent pas l'installation des dispositifs, en raison de contraintes techniques, de sécurité, architecturales ou patrimoniales
- Soit lorsque cette obligation ne peut pas être satisfaite dans des conditions économiquement acceptables en raison de contraintes techniques
- Soit lorsque ces dispositifs sont incompatibles avec la nature du projet ou du secteur d'implantation et qu'ils portent atteinte à la préservation du patrimoine architectural ou paysager
Les contraintes techniques peuvent être liées à :
- La nature du sol, par exemple sa composition géologique ou son inclinaison
- L'impossibilité technique de ne pas aggraver, en conséquence de l'installation des dispositifs obligatoires, un risque naturel, technologique ou relatif à la sécurité civile
- L'usage du parc de stationnement, le rendant incompatible avec l'installation des dispositifs
Il existe plusieurs types d'exceptions, dont certaines peuvent ne s'appliquer qu'à l'un des 2 types de dispositifs obligatoires. Il existe des exceptions pour :
- Proximité avec des lieux protégés
- Suppression ou transformation totale du parc de stationnement
- Coûts excessifs
- Coûts compromettant la viabilité économique du propriétaire
À savoir
Pour bénéficier de n'importe quelle exception, le propriétaire du parc de stationnement doit joindre à la demande d'autorisation d'urbanisme une attestation indiquant les raisons pour lesquels il estime en bénéficier. Cette attestation doit inclure un résumé non technique, en plus des éléments que le propriétaire estime nécessaires de produire.
Exceptions applicables aux dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales
Proximité avec des lieux protégés
Certains parcs de stationnement sont soumis à l'obligation d'intégrer des dispositifs de gestion des eaux pluviales sous réserve de l'obtention de l'accord ou de l'autorisation de l'autorité compétente (mairie, préfecture) pour la réalisation des travaux en cause. Il s'agit des parcs situés :
- Aux abords des monuments historiques
- Dans le périmètre d'un site patrimonial remarquable
- Dans un site inscrit ou classé
- À l'intérieur du cœur d'un parc national
Cela s'applique également aux travaux portant sur un immeuble classé ou inscrit au titre des monuments historiques ou sur un immeuble protégé.
Les travaux ne doivent pas être entrepris sans cet accord.
Suppression ou transformation totale du parc de stationnement
Certains parcs de stationnement qui sont supprimés ou transformés, totalement ou partiellement, bénéficient d'une exception aux obligations d'installation des dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales si leur 1re autorisation d'urbanisme a été délivrée avant le 1er juillet 2023.
Lorsque le parc de stationnement est transformé partiellement, les obligations d'installation des dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales s'appliquent sur la partie du parc qui n'est pas transformée.
En l'absence d'engagement des travaux pendant la durée de validité de l'autorisation d'urbanisme (qui permet la suppression ou la transformation de l'aire), l'exception n'est plus valable. Le propriétaire du parc doit alors satisfaire aux obligations d'installation des dispositifs dans un délai de 2 ans à compter de la date à laquelle l'exonération ne lui bénéficie plus.
À noter
Une exception temporaire peut être accordée par le préfet de département pour les parcs de stationnement dont la suppression ou la transformation totale ou partielle est programmée dans le cadre d'une action ou d'une opération d'aménagement.
Cette exception a une durée maximale de 5 ans, prolongée au maximum une fois pour 2 ans. En l'absence d'engagement des travaux pendant la durée de validité de l'autorisation d'urbanisme (qui permet la suppression ou la transformation de l'aire), l'exception n'est plus valable. Le propriétaire du parc doit alors satisfaire aux obligations d'installation des dispositifs dans un délai de 2 ans.
Proximité avec des installations classées
Une exception aux obligations d'installation des dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales s'applique aux :
- Surfaces requises pour l'application des prescriptions générales ou spécifiques à une installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) imposant des voies d'accès et des aires de stationnement des engins de secours
- Surfaces des parcs de stationnement implantées à moins de 10 mètres d'une ICPE des rubriques 1312, 1413, 1414, 1416, 1434, 1435, 1436, 2160, 2260-1, 2311, 2410, 2565, les rubriques 27XX (sauf les rubriques 2715, 2720, 2750, 2751 et 2752), les rubriques 2925, 3260, 3460, les rubriques 35XX, la rubrique 3670 et les rubriques 4XXX de la nomenclature
- Parcs de stationnement et parties de parcs dédiées à l'accueil des véhicules porteurs de la signalisation orange (transport de marchandises dangereuses).
- Parcs de stationnement extérieurs constituant des ICPE au titre des rubriques 1413, 1414, 1416, 1421, 1434, 1435 et 2925 de la nomenclature en raison de l'impossibilité technique de ne pas aggraver un risque technologique.
Exception uniquement applicable aux dispositifs de gestion des eaux pluviales
Certains parcs de stationnement bénéficient d'une exception à l'obligation d'installation de dispositifs de gestion des eaux pluviales pour coûts excessifs. Il s'agit de ceux pour lesquels il est démontré que l'installation de chacun de ces procédés et dispositifs est impossible parce que les coûts totaux hors taxes des travaux liés au respect de l'obligation :
- Soit compromettent la viabilité économique du propriétaire du parc de stationnement
- Soit s'avèrent excessifs, parce qu'ils sont renchéris par une contrainte technique
Le caractère excessif du coût des travaux est établi par un calcul.
Exceptions uniquement applicables aux dispositifs d'ombrage
Coûts compromettant la viabilité économique du propriétaire
Les parcs de stationnement ne sont pas soumis à l'obligation d'installation des dispositifs d'ombrage lorsque l'installation est impossible parce que les coûts totaux hors taxes des travaux engendrés par ces obligations compromettent la viabilité économique du propriétaire du parc.
À noter
Pour les nouveaux parcs de stationnement, le coût total hors taxes des travaux liés au respect de l'obligation inclut uniquement les obligations d'installation de dispositifs d'ombrage.
Pour les parcs de stationnement existants, le coût total hors taxes des travaux liés au respect de l'obligation inclut les obligations d'installation de dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales.
Coûts excessifs pour contrainte technique ou ensoleillement insuffisant (dispositifs de production d'énergies renouvelables)
Les parcs de stationnement pour lesquels il est démontré que l'installation d'ombrières intégrant un procédé de production d'énergies renouvelables est impossible en raison de contraintes techniques ou d'un ensoleillement insuffisant ne sont pas soumis à l'obligation relative à l'installation de ces ombrières. Cela s'applique si les contraintes techniques ou l'ensoleillement insuffisant engendrent des coûts d'investissement portant atteinte de manière significative à la rentabilité de cette installation.
La rentabilité de l'installation est affectée de manière significative lorsque le coût actualisé de l'énergie produite par cette installation sur une durée de 20 ans est supérieur à la valeur du tarif d'achat ou du tarif de référence utilisé pour le calcul des revenus pouvant être obtenus par la vente de l'électricité produite par l'installation, multiplié par 1,2.
L'estimation des coûts actualisés de l'énergie et des revenus actualisés doivent faire l'objet d'études technico-économiques réalisées par des entreprises spécialisées.
À noter
Cette exception pour contrainte technique ou ensoleillement insuffisant ne dispense pas l'aire d'installer des dispositifs végétalisés d'ombrage (par exemple des arbres à canopée large) sur la moitié de sa surface.
Coûts excessifs liés à une contrainte technique (dispositifs végétalisés)
Les parcs de stationnement pour lesquels il est démontré que l'installation des dispositifs végétalisés concourant à l'ombrage (par exemple les arbres à canopée large) est impossible peuvent bénéficier d'une exception. Cela s'applique si les coûts totaux hors taxes des travaux engendrés par cette obligation s'avèrent excessifs en raison d'une contrainte technique.
Le caractère excessif du coût des travaux est établi par un calcul.
À savoir
Cette exception ne dispense pas l'aire d'installer des dispositifs d'ombrage intégrant des procédés de production d'énergies renouvelables sur la moitié de sa surface.
Coûts excessifs (dispositifs de production d'énergie renouvelable)
Les parcs de stationnement pour lesquels il est démontré que l'installation d'ombrières intégrant un procédé de production d'énergies renouvelables est impossible en raison de coûts totaux excessifs ne sont pas soumis à l'obligation d'en installer.
Le caractère excessif du coût des travaux est établi par un calcul.
À savoir
Cette exception ne dispense pas l'aire d'installer des dispositifs végétalisés d'ombrage (arbres) sur la moitié de sa surface.
Justification de l'exception (panneaux photovoltaïques)
Dans le cas d'une demande d'exception de l'installation d'ombrières comportant des panneaux photovoltaïques, l'attestation justifiant de l'exception doit inclure une étude technico-économique réalisée par une entreprise disposant :
- Soit d'une qualification ou certification professionnelle conforme aux exigences du dispositif de soutien auquel l'installation est éligible
- Soit d'un signe de qualité délivré par un organisme ayant signé la charte « RGE Études » avec l'ADEME et correspondant à l'activité photovoltaïque
L'attestation de qualification, de certification professionnelle ou de qualité dont dispose l'entreprise ayant réalisé l'étude technico-économique doit être fournie dans le cadre d'une demande d'autorisation d'urbanisme ou, en l'absence d'autorisation d'urbanisme, lors d'un éventuel contrôle.
Dispositifs de gestion des eaux pluviales
Les aires de stationnement soumises à l'obligation d'installer des dispositifs de gestion des eaux pluviales doivent intégrer sur un total d'au moins 50 % de leur surface des :
- Revêtements de surface perméables (par exemple poreux ou drainants)
- Aménagements hydrauliques
- Dispositifs végétalisés (par exemple : pelouses, haies, arbres, etc.)
Ces dispositifs doivent favoriser la perméabilité et l'infiltration des eaux pluviales ou leur évaporation.
Dispositifs d'ombrage
Les aires de stationnement soumises à l'obligation d'installation de dispositifs d'ombrage doivent intégrer sur un total d'au moins 50 % de leur surface des :
- Dispositifs végétalisés concourant à l'ombrage de l'aire (par exemple des arbres à canopée large)
- Ombrières intégrant un procédé de production d'énergies renouvelables (par exemple des panneaux photovoltaïques) sur la totalité de leur surface.
À noter
Lorsque l'ombrage du parc de stationnement est assuré par des arbres, l'obligation d'installation de dispositifs d'ombrage est satisfaite par la plantation d'arbres à canopée large, répartis sur l'ensemble du parc, à raison d'un arbre pour 3 emplacements de stationnement.
Contrôles et sanctions administratifs
Des contrôles administratifs peuvent être menés au cours des travaux de construction ou de rénovation des bâtiments et jusqu'à 6 ans après leur achèvement. Ils peuvent avoir lieu entre 6 heures et 21 heures et, en dehors de ces heures, lorsque les lieux sont ouverts au public.
Lorsqu'un manquement est constaté à l'occasion d'un contrôle, un rapport est remis à l'autorité administrative compétente (par exemple la préfecture ou la mairie). Une copie de ce rapport est remise au propriétaire des bâtiments qui peut faire part de ses observations à l'autorité administrative dans un délai qu'elle détermine et qui est d'au moins un mois.
Le propriétaire peut être mis en demeure: titleContent de régulariser sa situation dans un délai déterminé. Si, à l'expiration du délai imparti, il n'a pas régularisé sa situation, l'autorité administrative compétente peut arrêter une ou plusieurs des sanctions administratives suivantes :
- Obliger la personne mise en demeure à consigner entre les mains d'un comptable public: titleContent avant une date déterminée par l'autorité administrative une somme correspondant au montant des travaux ou opérations à réaliser
- Faire procéder d'office, en lieu et place de la personne mise en demeure et à ses frais, à l'exécution des mesures prescrites. Les sommes consignées sont alors utilisées pour régler les dépenses ainsi engagées
- Suspendre les travaux de construction, de rénovation ou de démolition jusqu'à ce que la situation du propriétaire ait été régularisée et prendre les mesures conservatoires nécessaires, aux frais de la personne mise en demeure
- Ordonner le paiement d'une amende administrative au plus égale à 20 000 € pour une personne physique: titleContent et à 100 000 € pour une personne morale: titleContent
- Ordonner le paiement d'une astreinte: titleContent journalière au plus égale à 300 € pour une personne physique et à 1 500 € pour une personne morale, applicable à partir de la notification de la décision la fixant et jusqu'à satisfaction de la mise en demeure ou de la mesure ordonnée
Ces mesures sont prises après avoir communiqué au propriétaire des bâtiments les éléments susceptibles de fonder ces mesures et l'avoir informé de la possibilité de présenter ses observations dans un délai déterminé d'au moins un mois.
Les amendes et les astreintes sont proportionnées à la gravité des manquements constatés. L'amende peut être prononcée jusqu'à 3 ans après la constatation des manquements.
L'acte arrêtant ces sanctions peut être publié sur le site de la préfecture, pendant une durée comprise entre 2 mois et 5 ans.
Sanctions pénales
Le fait, pour les utilisateurs du sol, les bénéficiaires des travaux, les architectes, les entrepreneurs ou toute autre personne responsable de l'exécution de travaux, de ne pas se conformer à ces obligations est sanctionné d'une amende de 45 000 € (personne physique: titleContent) ou 225 000 € (personne morale: titleContent).
En cas de récidive, une peine de 6 mois d'emprisonnement peut également être prononcée.
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Création de l'obligation d'installation de dispositifs d'ombrage et de gestion des eaux pluviales des aires de stationnement
Entreprises soumises à l'obligation de production d'énergies renouvelables ou de végétalisation de toiture dont les aires de stationnement peuvent être concernées par ces obligations
Précisions sur la mise en œuvre de l'obligation
Précisions sur l'application de certaines dispositions réglementaires
Exceptions au titre de la proximité avec des ICPE ou d'emplacements de stationnement de véhicules transportant des matières dangereuses
Ministère chargé de la culture et de la communication
Ministère chargé de l'environnement
Ministère chargé de l'environnement
Parcs nationaux de France
Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris)
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